Aucun produit
Les prix sont TTC
La laine est une fibre textile naturelle animale, provenant de la sécrétion pileuse du mouton et dont le constituant fondamental est la Kératine.
La laine de mouton se présente sous la forme d’une fibre cylindrique, plus ou moins ondulée, d’un diamètre de 16 à 40 microns et d’une longueur de 30 à 650 mm.
La structure de la laine lui confère une bonne élasticité, une très grande souplesse, d’importants pouvoirs thermiques et absorbants, une relative infroissabilité et une grande facilité de teinture.
La laine a comme particularité de réunir naturellement deux caractéristiques indispensables à la protection et au confort physiologique du corps humain :
La laine est adiathermique : elle permet au corps de conserver une température constante en l’isolant des variations climatiques extérieures.
La laine favorise la respiration de la peau et l’évacuation de la perspiration du corps sous forme de vapeur d’eau.
Seule la combinaison de ces deux facteurs rend une literie performante au niveau du confort physiologique qu’il procure.
L’isolation, que ce soit le cas des vitrages, ou des murs, est déterminée par la présence d’une couche d’air entre deux matières. Cet air stationnaire ne peut être remplacé, ni par de l’air froid ni par de l’air chaud.
La laine est un excellent isolant thermique du fait de sa structure originelle : elle pousse naturellement frisée et le demeure quelque soient les processus de transformation qui lui sont appliqués.
Vue au microscope, la structure de la fibre est irrégulière en surface et revêtue d’écailles se superposant comme des tuiles. Ces caractéristiques physiques permettent à la laine de retenir l’air dans ses fibres, et de freiner son déplacement. L’air ainsi capturé constitue un isolant qui protège le corps du milieu extérieur.
Ainsi, les moutons résistent aussi bien dans les plaines de Sibérie que dans le désert Australien.
Isoler le corps de toute agression thermique extérieure ne suffit pas. Notre peau a besoin de respirer !
Pour qu’un mode de couchage apporte un bien être physiologique, il doit associer une température agréable, mais aussi un taux d’humidité raisonnable.
La laine est un excellent régulateur, la kératine de sa structure constitutive lui permettant d’absorber l’humidité que tout corps humain dégage, même au repos.
De tous les textiles (végétaux ou synthétiques), la laine est celui qui a le plus fort pouvoir d’absorption de l’humidité. La fibre de laine peut emmagasiner jusqu’à 30 % de son poids en eau sans paraître mouillée. Cette capacité est 20 à 30 fois supérieure à la plupart des fibres synthétiques.
Cette capacité d’absorption se fait à l’intérieur des fibres, ce qui permet à l’air maintenu entre elles de rester plus sec et de préserver le corps d’une sensation de moiteur peu agréable. L’humidité est ensuite transmise vers l’extérieur du couchage, évitant ainsi le refroidissement du corps.
L’homme a dû inventer des solutions pour lutter contre l’hypothermie nocturne relative liée à la baisse de la température extérieure. La literie de laine fait partie intégrante des mécanismes thermorégulateurs comportementaux.
La literie de laine respire, elle est saine et apporte une climatisation naturelle.
Le sommeil, représentant plus du tiers de notre existence, il se doit d’être d’une qualité et d’une durée optimale afin de favoriser l’installation d’un repos paisible et réparateur.
L’allergie est la pathologie chronique la plus fréquente du monde occidental : 3 à 12 % de la population est asthmatique, soit 3 à 4 millions de français.
La poussière de maison est le plus souvent incriminée par les patients et même souvent encore par trop de médecins.
On dit toujours : « je suis allergique à la poussière ». En réalité, la poussière de maison n’est pas un allergène en soi, mais une mosaïque d’allergènes qui comprend entre autres : des acariens, des phanères animales, des moisissures, des pollens et des débris d’insectes. En raison de son extrême diversité allergénique, on ne peut pas parler d’allergène « poussière de maison » proprement dit.
Ce qu’on a longtemps reproché aux textiles naturels en général et à la laine en particulier, c’est de constituer un réservoir d’allergènes, non seulement entretenant certaines allergies respiratoires et cutanées de sujets déjà sensibilisés (aux acariens notamment) mais aussi favorisant de nouvelles sensibilisations.
De ce diktat non ou mal fondé ont découlé des recommandations, anciennes et largement diffusées dans la population, d’élimination des textiles naturels des chambres à coucher lorsque des mesures d’éviction anti acariens sont préconisées.
La nature des tissus n’a aucune influence sur les concentrations en allergènes. L’expérience malheureuse des oreillers synthétiques (Fitzharris, 1999) En est la démonstration parfaite.
Depuis des décennies, les médecins conseillaient aux parents d’enfants allergiques (aux acariens) de supprimer les oreillers en plume au profit de ceux en synthétiques, sans aucun argument scientifique. Ces personnes là ont certainement résumé leurs mesures de lutte contre les acariens à ce geste là.
Les études contrôlées récentes ont retrouvé 5 à 8 fois plus d’allergènes acariens et 8 à 10 fois plus d’allergènes de chat et de chiens sur les oreillers synthétiques et une prévalence accrue de sifflements dans la poitrine et d’asthme par rapport aux enfants possédant un oreiller en plume.
L’asthme était également plus fréquent dans les deux études chez les enfants utilisant des textiles synthétiques dans leur literie (Zacharasiewitz 2000, Ponsonby 2002).
Enfin, l’expérience suédoise doit être également gardée à l’esprit : Le gouvernement a imposé dans ce pays depuis 1975 des conditions restrictives quant à l’utilisation de la moquette de laine. Il s’en est suivi une chute historique de la consommation de moquette passée de 15 millions à 2,2 millions de m², entre 1975 et 1990. Or, parallèlement à cette quasi éviction, et durant la même période, on a observé une augmentation de 312 % des maladies respiratoires (0,8 à 3,3 millions de personnes concernées).
La fibre de laine est trop longue et trop épaisse pour pouvoir être inhalée. De plus, c’est une fibre naturelle, anallergique, qui ne favorise pas la prolifération des bactéries ou des acariens et qui ne dégage pas de substances nuisibles. On a même constaté que les moquettes en laine ont un effet bénéfique sur la santé à condition, bien sûr, de les entretenir régulièrement.
Concernant la littérature scientifique, il n’ya pas de cas documenté d’allergie vraie IgE dépendante à la laine, même chez les sujets fortement exposés tels que les ouvriers de la laine (Moscato, 2000).
Il est illusoire d’incriminer les textiles naturels tels que la laine. La seule mesure de prévention en cas d’allergies respiratoires passe par l’éviction des allergènes grâce au respect de certaines règles d’hygiène.
La reconnaissance du rôle des allergènes de l’intérieur comme cause d’asthme et de maladies allergiques respiratoire a pour corollaire l’éviction allergénique dans la prise en charge des patients.
Cette éviction doit être mise en œuvre dès que possible, afin de diminuer la survenue ou l’aggravation d’une maladie allergique respiratoire. Les études ont montré l’efficacité de telles procédures quand elles étaient prolongées, précoces et complètes.
De nombreuses études montrent que la réduction des taux d’humidité intérieurs sous le seuil de 45 % durant les mois d’hiver est une mesure efficace pour limiter la reproduction des acariens et diminuer significativement leur concentration.
Aérer très régulièrement toutes les pièces de la maison et particulièrement les chambres à coucher jusqu’à 5 fois 10 minutes dans les habitations récentes ayant une très « bonne » isolation.
Veiller à ne pas trop chauffer les habitations et à maintenir une température inférieure à 19° C dans les chambres.
Aspirer régulièrement avec un aspirateur ayant un filtre HEPA (Haute Efficacité pour les Particules Aéroportées).
Recouvrez vos matelas et couettes d’une housse lavable, l’eau à 40° C et même au dessous va noyer et éliminer les acariens. Passez régulièrement l’aspirateur sur vos literies.
C.O.V : Composés Organiques Volatils
Gabrielle Wortmann du DWI (institut Allemand de recherche sur la laine) a réalisé une étude sur « l’absorption et la fixation par la laine des polluants de l’air des locaux, comme le formaldéhyde ».
Le formaldéhyde fait partie des composés organiques volatils (C.O.V), largement utilisés dans les matériaux de construction, les meubles (panneaux de particules ou de fibres), certaines peintures, colles et résines, moquettes, mousses, tissus d’ameublement, nettoyants. Ils s’évaporent plus ou moins rapidement à la température ambiante et se retrouvent ainsi dans l’air que nous respirons.
Le formaldéhyde est classé comme substance cancérigène et allergisante. C’est le premier polluant de l’air intérieur, y étant 5 à 50 fois plus important qu’à l’extérieur. Ses nuisances augmentent avec le taux d’humidité, la température et le confinement.
Les propriétés de la laine offrent des solutions comme absorbant des polluants de l’air.
Les cloisons d’une chambre d’expérimentation ont été munies de panneaux de plâtre recouverts d’une couche de feutre aiguilleté de laine. Après 24 heures, la teneur en formaldéhyde de la pièce, initialement à 300 ppm (parties par million), s’est située entre 0,23 et 0,7 ppm, ce qui correspond à l’élimination de 99,8 % du polluant.
Le formaldéhyde a donc été absorbé par les fibres de laine. Il réagit chimiquement avec certains acides aminés qui composent la kératine (principal constituant de la laine). Dans la première étape, il réagit avec la lysine et la glutamine des longues chaines de microfibrilles, et dans une deuxième étape, avec la matrice riche en soufre (cystine et cystéine) des chainons transversaux. Le résultat est une liaison très stable et non réversible : le formaldéhyde est éliminé.
Légende * : d’après une étude du Professeur DEMOLY – Allergologue – INSERM de Montpellier
Légende ** : d’après une étude réalisée par Gabrielle Wortmann du DWI (institut Allemand de recherche sur la laine)